mercredi 24 novembre 2010

Le local électrique

Qui dit installation électrique réalisée dans les règles de l’art (expression typiquement française) dit des protections à la hauteur. Et pour installer ces dites « protections », disjoncteurs, portes fusibles, etc… et ben, il faut un local technique !

Nous en France, on monte des murs en agglo, un toit et hop le tour est joué…sauf que là on est au Benin, alors il faut faire appel à monsieur système D. Et monsieur système D qui se nomme Bertrand (formateur en métallurgie au sein de l’école) a réalisé une ossature métallique dans son atelier, après moult échanges très engagés avec Christian (technicien de la société SOMEGA, notre partenaire)…

Le résultat est tout aussi surprenant quand on voit la qualité et la précision de son travail : chapeau bas Bertrand ! Parce que on avait un doute quand même, oui je sais on est parfois très mauvaise langue. (ça c’est typiquement occidental)

Le plus surprenant a été le transport de cette ossature, un grand moment ! Déplacement sur une charrette, passage d’obstacles (mur de 3 mètres !)…on vous laisse apprécier les photos...

Et les travaux, comment ça va bien ?

Et ben, « ça va bien, bon travail ! » (Expression Béninoise)
Nous voilà à mi parcours dans l’avancée des travaux, les panneaux photovoltaïques sont installés sur le toit (sacré boulot, Christian !)et la rénovation de l’installation électrique des dortoirs de l’internat est quasiment terminée. Les élèves travaillent comme des pros, autonomie et prise de décision sont au rendez vous, que du bonheur pour un prof !

Les journées à l’école de Louho sont certes fatigantes, mais l’enthousiasme de ses créateurs, Raymond et Florida Sekpon, et la bonne humeur permanente des enfants et du personnel de l’école nous font vite oublier la chaleur et la fatigue…c’est un havre de paix où se mêlent rires, chants, travail, discussions animées, même en langue des signes !

Et pour toutes ces raisons, les petits yovos que nous sommes sont très fiers de participer au développement de cette école !

mardi 23 novembre 2010

Week-End, enfin !

Bonjour à tous,
Comme promis, des nouvelles et des photos pour commenter ce premier Week-End béninois. Après une semaine intensive à l'école où les travaux avancent à grand pas (on est dans les temps, une première rangée de panneaux est posée), tout le monde a apprécié l'arrivée du week-end, mais si ce ne fut pas très reposant (Ah les jeunes et la fête, difficile de se coucher tôt !)
Voici un résumé de notre programme :
Samedi : grasse matinée pour tout le monde, et sortie piscine pour les élèves dans un hotel près du centre Songhaï. On en a profité pour boire un coup à la santé de Cyril, Raphaël et Romain pour fêter leurs anniversaire, fête qui s'est prolongée samedi soir au centre, mais pas plus de détails, ceux qui voudront vous raconteront !!
Dimanche matin, spectacle au centre avec la sortie de la messe, véritable spectacle de rue, avec musique et chants. Puis départ pour Cotonou, direction le marché d'artisanat. Chacun a pu faire les boutiques pour ramener des souvenirs. Soirée calme, certains avaient du sommeil en retard !
Bref, une fin de semaine très touristique...
Depuis hier lundi, les choses sérieuses ont repris, les panneaux sont installés, le chantier concerne maintenant les raccordements.
Suite demain si la connexion est bonne.

lundi 22 novembre 2010

Le coût de la vie

Pour vous faire une petite idée du prix de la nourriture (et autre) au Bénin, voici quelques exemples, sachant que 100 francs CFA correspondent à 15 centimes d’euro

- 1 paire de tongs (ici, on dit des tapettes) : 300 francs
- 1 ananas entier coupé : 100 francs
- 1 régime de 15 petites bananes : 200 francs
- 1 Coca : 350 francs
- 20 minutes de communications téléphoniques vers la France : 1 300 francs
- 1 bière : 500 francs
- 1 escabeau : 100 000 francs !!!
-1 bouteille de noix de coco râpée : 450 francs
- 1 sac (très petit) de noix de cajou : 1 300 francs
- 1 lessive de 40 T-shirts : 6 000 francs
- 1 paquet de cigarettes : entre 300 et 700 francs
- 10 coco entières : 1 000 francs

jeudi 18 novembre 2010

Boulot, boulot

Un grand chapeau à nos élèves, qui bossent « trop bien »…A croire que ce dépaysement leur a donné des ailes ! Non on rigole, ils sont comme d’hab’, agréables et travailleurs. On est bluffés.

Fait chaud ici

Nous savons que vous avez un temps pourri, mais il faut savoir que travailler sous des températures avoisinant les 35°C, ben c’est dur !
On fait tout plus lentement. On a pris le rythme africain ?! Il faut croire…mais ça nous convient bien !

L’épopée du container…

Le soir de notre arrivée, c'est-à-dire le vendredi 12, Raymond nous réserve une grande surprise : « ça y est le container est sur la route de l’école, il arrive !... », Nous voila tous soulagés, ouf ! (tout le matériel se trouve à l’intérieur).
Sauf que l’on ne peut pas l’ouvrir…nous devons attendre les « douanes » pour qu’elles vérifient le contenu au cas où nous transportions des armes, de la drogue ! Alors nous attendons…ben oui, pas de visite le samedi ni le dimanche ! Donc rendez vous pris le lundi matin.
Nous voilà d’attaque le lundi matin à 8h00 prêt à le décharger ! 1 heure puis 2 puis 3 puis 4…et toujours rien et ça jusqu’à 19h30. Pfff grosse déception, et en plus le mardi est férié « fête musulmane », grrrr. Mais fait rare, la douane prend note de notre urgence et nous confirme leur venue pour le lendemain à 9h.
Et ben vous nous croyez, vous ne nous croyez pas, ils étaient bien là, et on a déchargé ce satané container en à peine 1 heure…trop fort !